|| YOU CAN'T ESCAPE FROM ME || [_Mei.]

Hier... Hier encore, Ruki se revoyait encore en bas âge, jouant avec son chien dans le champs qui étaient situés derrière sa grande maison -voir un manoir- et u peu plus près il y avait la fameuse grange de son enfance. Il se voyait heureux. En santé. Jusqu'au jour où tout commença a devenir flou et où l'incompréhension avait hanté le petit blond ainsi que sa famille au sujet de son état psychologique. La Schizophrénie l'avait noyé et il s'y était abandonné. La maladie le détruit peu à peu. Ainsi, il commit d'horribles choses... Des choses dont il est quelque fois honteux d'avoir fais, et d'autres don il n'a aucun remords. C'est le diable! , disait les gens. Et ils avaient raison. Ruki était irrécupérable. Bien qu'il n'ait jamais voulu être un monstre au fond de lui même. Le blond aurait sûrement voulu vivre normalement. Sans luxures, sans maladie, sans violence, sans drogues, sans rien d'égoïste. Mais il l'était de naissance, égocentrique. Un enfant roi, malade mentale, nymphomane, toxicomane. Son destin était déjà tracé de lourds fardeaux. Cependant, il persiste à croire que cela le rend fort. Et puis de toute façon, n'est-ce pas Lui qui l'a poussé à faire ce genre de choses? Il était innocent! Combien de fois fallait-il qu'il le répète aux gens. Que voulez-vous, encore des cons qui ferment leurs yeux et se bouche les oreilles pour ne pas voir la vérité en face. Ceux-là, ils les tueraient. Sans pitié. Bien qu'en ce moment, il était complètement bourré au pilules, pas de soucis, pas de danger pour la société. Ça allait.

Sinon, c'est préoccupations pour le moment étaient plutôt variées. Viol, connaissance, petites soirées tranquilles, d'autres agités. Ruki n'aimait pas ce qui ne changeait pas. C'Est donc pourquoi il est plusieurs personnes en même temps. C'est aussi pourquoi il est assez imprévisible. Un jour il peut être doux et attentionné, le lendemain il peut vous charmer mais vous faire subir d'atroces choses, etc. Et aujourd'hui, il sentait très agressif. Si les Dieux se sentaient généreux aujourd'hui, personne ne seraient dans le chemin de se cher blondinet, qui n'avait pas du tout envie d'être gentil. Fumant sa cigarette, lunettes fumées au visage, il parcourait les jardins, regardant la lune qui s'était logée haut dans le ciel. À cette heure, personne n'était supposé être là... Sauf que lui, il était toujours là ou il ne fallait pas qu'il soit. En espèrant qu'il était seul... Malgré les bruits de pas au loin qui venaient tout juste de lui parvenir aux oreilles...

Messages : 42 Date d'inscription : 17/05/2010

Mei n'était pas ici depuis longtemps. Il s'ennuyait, tout seul... Peggy n'avait pas le droit de sortir, et vu que c'était ici une des seules personnes qu'il appréciait, forcément il restait à glandouiller dans son coin. Il faisait beau ce matin là, et le jeune homme avait trouvé dommage de ne pas profiter du beau soleil. Habillé avec un short aussi court que les autres dévoilant ses jolies gambettes, un top blanc comme le short et une écharpe, il se promenait dans la cour en souriant niaisement. Il ne prêtait plus vraiment attention aux blessures de ses genoux qu'il cachait sous des jambières, c'était presque cicatrisé maintenant. Il espérait juste qu'on ne verrait plus rien de sa chutte magistrale...

Se balader dans les jardins le rendait un peu nostalgique... Ca lui rappelait le temps où il allait se promener dans le parc près de chez lui avec Yoshi. Même si son petit ami lui avait imposé des choses pas cool, il était heureux à cette époque! Ils étaient ensemble et ça suffisait à Mei. Après le trafic de drogues, la pseudo-prostitution forcée, il s'en foutait pas mal... Il ne comprenait pas pourquoi tout le monde lui reprochait d'avoir été stupide, si il avait fait ça c'était uniquement par amour pour son "prince"... Mais maintenant il commencait à comprendre à quel point cet homme avait été un salaud, mais ça ne suffisait pas à altérer sa confiance en lui. Ses sentiments, eux, commencaient à s'estomper, sûrement à cause du l'éloignement et de ce que tous les autres lui disaient.

Il se laissa tomber allongé dans l'herbe, regardant le ciel. Ce bleu le captivait, il trouvait que ça ressemblait à la mer... La seule différence était l'absence de vagues. Il suivit du regard un vol d'oiseaux au dessus de lui, et son sourire s'estompa peu à peu. Il les enviait, ces oiseaux. Ils étaient tous ensemble, en famille... Lui ici, il n'avait plus personne. Plus ses soeurs avec qui parler quand il était triste, plus sa mère pour lui préparer de la tisane pour dormir la nuit... Plus personne. Il avait sympathisé avec des personnes certes, mais c'était pas pareil, c'était pas les mêmes liens. Il retint ses larmes et se redressa, décidant d'écrire une lettre pour sa famille. Il s'adossa à un arbre et commenca de rédiger, ne prenant pas garde aux personnes qui pouvaient éventuellement passer près de lui...

Le bruit. Ce bruit qu'il avait entendu juste avant de continuer son chemin pour se diriger à l'extérieur de l'enceinte avait malheureusement attiré son attention. Un petit animal de nui? Un délinquant qui tout comme lui sortait à des heures douteuses? Ou bien un petit inconnu qui pouvait servir facilement de proie et de jouet...? Un sourire peu rassurant sur les lèvres, le schizophrène tourna la tête très lentement, tel ces effrayants démons que l'on voyait dans les films d'épouvantes. Dangereusement silencieux, il prêta oreille vers la direction d'où était venu le bruit suspect. Dans un éclair de lucidité, il se rendit compte que ce n'était autre qu'un être humain, un joli agneau & seul... Ruki le sentait. Le sang chaud ainsi que les palpitations cardiaques de l'inconnu. Ça lui donnait l'eau à la bouche...

C'est avec une extrême agilité que Ruki se dirigea vers le jeune homme qui se reposait bien sagement appuyé contre un arbre. Ce dernier ne l'avait certainement pas entendu ni vu d'ailleurs. Il en profita pour se placer derrière lui, s'accroupissant légèrement pour laisser son souffle bouillant à son oreille. Sa langue vint passer sur ses lèvres avec appétit. Il avait l'air d'avoir bon goût... De sa voix grave et suave il lui murmura.

« Tiens, tiens... Ce n'est pas très prudent d'être dehors à une heure aussi tardive... »

Puis il sourit d'un air satyre, laissant un petit rire s'échapper de sa bouche.